SSVL
: Section Spéciale de Voïévodie de Lublin
Présentation
La
Pologne disposait avant la création du SSV d'unités
antiterroriste notamment celle de l'armée ou des grandes
villes du pays mais leurs interventions restaient limiter
et donc tout le pays n'était pas couvert et certaines
régions éloignées ne pouvait résoudre
les crises graves qu'avec les unités de police traditionnelle.
C'est
ainsi que de manière autonome des régions ont
crées leur propre groupe d'intervention formé
sur la base des SWAT américains (Special Weapons and
Tatics) mais également ses groupes ne sont pas reconnus
par le gouvernement.
Les
problèmes de criminalité sont telle et l'éloignement
aidant, les administrations locales préfèrent
faire appel à ses unités plutôt que d'attendre
plusieurs heures l'arriver de groupes des grandes villes,
car en Pologne les voies de communication ne sont pas toujours
toutes praticables.
C'est
ainsi que la section spéciale de voïevodie a été
créée en 1997 à l'initiative Waldemar
Popiela et d'Andrzej Kowalczyk. Ses hommes avaient beaucoup
d'expérience sur le terrain, le dernier ayant appartenu
à un groupe anti-criminalité et suivi des formations
en intervention en France et le premier est instructeur en
sport de combat et qui est passé par la suite inspecteur
supérieur.
Pour
montrer l'efficacité de former de tel groupe, le chef
de section invita les officiers supérieurs et quelques
journalistes. Ses derniers furent surpris de voir des policiers
locaux procéder à des interventions avec des
techniques antiterroristes. Ceci prouva à tous que
de petits groupes locaux identiques au SEK allemands ou aux
GIPN français avaient leur place en Pologne. Il ne
restait plus maintenant à prouver leur efficacité
sur le terrain.
Mais
un problème pouvait les gêner dans leur évolution
car ils n'étaient pas officiellement reconnus et ses
groupes n'étaient pas aidés financièrement
par l'Etat, seul les régions et leurs petits moyens
des commissariats pouvaient les aider. Par un heureux hasard
le jour de leur démonstration se trouvait dans le public
le chef de la police polonaise, ce dernier fut agréablement
surpris et prit contact avec les chefs du groupe, ainsi il
leur promi de débloquer très rapidement des
fonds pour les aider pour leur armement et leur équipement.
Sélection
/ Organisation
Etant
donner l'aspect secret de ce groupe les sélections
ne se firent pas de manière officielle donc des volontaires
se présentèrent et ils étaient tous du
même club de jiu-jitsu et dans le même commissariat.
Puis
les policiers pour avoir un groupe solide cherchèrent
des policiers qui auraient prouvé leur compétence
sur le terrain.
Une
fois un nombre de volontaire satisfaisant atteint, ils leur
firent passer des tests aussi bien physiques que psychologiques
pour voir s'ils étaient aussi solide extérieurement
qu'intérieurement.
Les
différents tests se présentaient sous forme
de parcours avec des séries de pompes, tractions, course
de vitesse et d'endurance ainsi que des épreuves de
tir et de natation. Les candidats passèrent aussi des
tests intellectuels et des tests de maîtrise de soi.
Car le travail d'une unité d'intervention est très
différent du travail quotidien de policiers locaux.
Un
groupe solide fut créé et au départ l'unité
fut composé de 25 policiers, un commandant et 24 éléments.
Dans cette unité une part importante est donné
à l'entraînement physique et à la maîtrise
du combat à mains nues, car la plupart du temps la
délinquance n'est pas armée et donc une neutralisation
avec des techniques de combat au corps à corps est
nécessaire.
Très
souvent des tests sont repassés par les membres pour
voir s'ils ont toujours un niveau maximum. Tous les policiers
sont fiers et heureux de faire parti de ce groupe et il n'y
a jamais eu de problème lors d'une intervention chacun
sait ou il doit être et par un simple regard ils se
comprennent et peuvent intervenir en toute sécurité.
Armement
-
Pistolets CZ-85 tchèque, Glock 17 et 19, P-83 Wanad
polonais en calibre 9mm makarov
- Des pistolets mitrailleurs PM-98 glauberyt en 9 mm
- Des fusils calibre 12 remignton et Mossberg M500
- Des fusils d'assaut AKMS
- Des fusils de précision SWD russes
- Plus des lance-grenades RWG, et des filets de neutralisation
SZO-84 qu'ils montent sur leurs AKMS
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