Le
groupement de commandos de montagne (GCM) est l'unité
d'élite opérationnelle de la 27e brigade d'infanterie
de montagne.
Histoire
Les
GCM sont les héritiers directs des URH 27 (Unités
de recherche humaine), eux-mêmes lointains descendants
des Sections d'éclaireurs skieurs auxquelles appartenait
le lieutenant Tom Morel, héros du maquis des Glières.
La disparition
de l'adjudant Laurent Pican, tué le 21 septembre
2007 lors d'une mission en Afghanistan, révèle
l'existence du groupement de commandos de montagne qui n'avait
alors pas été rendue publique.
Deux
sous-officiers du 2e régiment étranger de
génie ont été abattus le 29 décembre
2011 en Afghanistan lors d'une mission de soutien. Selon
leur colonel ils faisaient partie de l'élite des
commandos montagne du régiment. Ils ont été
tués par un homme en uniforme de l'armée nationale
afghane.
27
BIM
La 27e
brigade d'infanterie de montagne (27e BIM) est une unité
de l'Armée de terre française qui regroupe
aujourd'hui l'ensemble des troupes de montagne françaises.
Elle est créée en 1999 par changement d'appellation
de la 27e division d'infanterie alpine (27e DIA) dont elle
est l'héritière.
Organisation
Une
centaine de commandos forment l'équivalent alpin
des GCP de la 11e brigade parachutiste et des équipiers
ROHUM (renseignement d'origine humaine) du 2e régiment
de hussards.
Selon
l'Armée de terre, les objectifs attendus des GCM
sont de diverses natures :
- renseigner au contact et dans la profondeur
- faciliter la mobilité d'autres unités
- opérer des actions offensives
- guider des frappes dans la profondeur.
Cette
liste n'est pas restrictive. Ainsi les GCM engagés
en Afghanistan le sont comme OMLT (Operational Mentoring
Liaison Team) chargées de former et de conseiller
l’Armée nationale afghane.
Pour
emploi, le GCM dépend de l'état-major de la
Brigade, mais ses sections et ses groupes restent intégrés
dans les différentes unités de la brigade
:
- trois
sections de 27 hommes partagées au sein des :
. 7e bataillon de
chasseurs alpins (section NOIR1)
. 13e bataillon
de chasseurs alpins
. 27e bataillon
de chasseurs alpins
- une quatrième section est constituée de
plusieurs groupes de reconnaissance et d'appui issus des
:
. 93e régiment
d'artillerie de montagne (équipe d'observation dans
la profondeur)
. 4e régiment
de chasseurs (groupe de transport et d'appui blindés
de montagne)
. 2e régiment
étranger de génie (groupe de montagne d'appui
à la mobilité et groupe de plongeurs de combat
du génie spécialistes de la plongée
offensive en lac d'altitude)
Recrutement
Les épreuves
sont difficiles, car les commandos de montagne ont la tâche
difficile d’éclairer les troupes d’infanterie
dans des conditions de terrain à l’image de
celui qui est le leur, la montagne aux pentes escarpées,
pleines de pièges … Les militaires du GCM ont
à réaliser ensuite les "missions de renseignement,
tant sur axe, sur objectif ou sur zone, explique le moniteur
du stage. Les équipes GCM sont en mesure d’appuyer
leur régiment et de mettre en place des équipements
de passage pour faciliter l’engagement de la troupe
dans les milieux montagneux". Le rôle de ces
commandos de montagne est donc très varié
selon les missions, mais la difficulté reste la constante
de leur déploiement sur les théâtres
où doit s’engager la 27ème Brigade d’infanterie
de montagne, les fameux chasseurs alpins …
Trois jours et
deux nuits d’épreuves, voilà ce qui
était au programme de ces tests de recrutement. Parcours
d’obstacles, rappel, épreuves de force, tir
mais également test de culture générale,
d’anglais ou encore de bureautique, autant d’épreuves
variées qui permettent à l’encadrement
de tester les volontaires sur l’ensemble des prérequis
demandés.
Après
les épreuves physiques s’ajoutent d’autres,
techniques et tactiques, qui concernent plus précisément
l’action commando des soldats du GCM.