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GCP - Groupement des commandos parachtistes

Le groupement des commandos parachutistes (GCP) est l'unité d'élite opérationnelle de la 11e brigade parachutiste. Ses effectifs sont répartis entre les différents régiments de la brigade.

En effet, chacun des régiments de la brigade comporte un groupe constitué de deux ou trois équipes composées chacune d'une dizaine de chuteurs opérationnels et de moniteurs commandos. Le groupe est généralement rattaché à la compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) ou à la compagnie de commandement et de logistique (CCL). Son emploi est décidé au niveau de la brigade.

En cas de conflit, ces hommes sont susceptibles d'être parachutés en avant des forces conventionnelles ou d'être employés dans des missions demandant un savoir-faire particulier.

Histoire

Ils ont été fondés en 1965 sous le nom d'équipes de Saut Opérationnel à Grande Hauteur (SOGH). Ils ont pris le 1er janvier 1982 l'appellation de Commandos de Renseignement et d'Action dans la Profondeur (CRAP), dénomination qu'ils conserveront jusqu'en 1999. À titre anecdotique, l'appellation CRAPS a été remplacée à la suite d'une discussion entre le patron des GCP à l'époque, le lieutenant-colonel Pascal Chapoulaud (Chaps), et un officier américain rencontré sur un théâtre d'opérations extérieures, avec lequel il avait sympathisé. Le militaire américain a demandé au colonel Chapoulaud s'il savait ce que signifiait le mot crap en anglais. Il ne donna aucune réponse et demanda à un traducteur qui lui répondit que le mot "crap" signifiait "de la merde" ... L'état-major effectua un changement de nom de l'unité qui devint GCP.

C'est en 1969 qu'a eu lieu le premier engagement opérationnel des CRAP (Tchad) (CRAP du 2e REP) (bleu 2 commandé par l'adjudant Fayolle).

Ces commandos participent à certaines opérations conventionnelles à risque de l'armée de terre française.

11ème BP

La 11e brigade parachutiste (11e BP) est une unité de l'armée de terre française, à dominante infanterie, composée de troupes aéroportées et spécialisée dans le combat aéroporté et l'assaut par air. Sa vocation prioritaire est la projection dans l'urgence afin de fournir une première réponse à une situation de crise. Unité d'élite de l'armée française, elle est commandée par un général de brigade dont l'état-major est basé à Balma, près de Toulouse. Ses soldats et marsouins portent un béret rouge (amarante) sauf les légionnaires du 2e REP qui portent le béret vert de la Légion étrangère.

La 11e BP, issue de la 11e DLI, a été créée à partir des unités parachutistes de la 10e et 25e DP, dissoutes à la suite du putsch des généraux lors de la guerre d'Algérie.

Répartition

Structure de commandement aux ordres du Général commandant le 11 BP (Brigade Parachutiste) dont l'état major se trouve à Toulouse, les GCP alignent sous leurs commandements dix-neufs équipes de commandos parachutistes constituées chacune d'une dizaine de membres. Tous les éléments sont brevetés et issus de la 11éme BP qui est composé :

- 1er régiment de chasseurs parachutistes (3 équipes de 10 commandos)
- 1er régiment de hussards parachutistes (2 équipes)
- 1er régiment du train parachutiste
- 2e régiment étranger de parachutistes (3 équipes)
- 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2 équipes)
- 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2 équipes)
- 17e régiment de génie parachutiste (2 équipes)
- 35e régiment d'artillerie parachutiste (2 équipes)
- 11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste

A tous moments ses groupes sont prêts à intervenir dans tous les coins du monde et le plus souvent ils sont le plus proche possible de leur caserne pour ne pas risquer de problème de dernière minute, qui retarderai le départ d'un aéronef.

Les équipes s'organisent par roulement et ainsi les autres peuvent de reposer pour leurs prochaines périodes actives. Chaque équipe est le plus souvent composé de 5 sous-groupes.

En cas de crise majeure et d'un besoin massif d'hommes tous les CP peuvent être appelés ainsi à chaque moment les hommes sont en alerte et ont en tête qu'ils doivent pouvoir abandonner leur occupation civile en quelques minutes.

Structure

A leur tête se trouve un officier, un sous officier adjoint, un militaire spécialisé dans la communication et la transmission, et trois binômes. Dans chaque équipe tous les binômes ont un rôle précis le premier est chargé du recueil d'informations, et du franchissement.

Le deuxième quand à lui possède des explosifs et est chargé du sabotage et des opérations de pénétration en force.

Le troisième groupe à une mission de couverture et de neutralisation à distance puisqu'il est composé de tireurs d'élite.

Le faite que les hommes arrivent de régiments différents est enrichissant pour un groupe, certains auront acquis des connaissances supplémentaires par exemple en navigation et d'autres en déminage.

De nos jours le GCP compte à peu près 200 éléments. Les missions principales de ses équipes est le recueil d'informations en territoire hostile. L'investigation et la recherche de groupes ennemis en vu de les neutraliser ou la recherche plus restreinte d'individu avec des traques comme cela est fait par des unités américaines en Irak ou en Afghanistan avec la traque de chefs terroristes et plus largement des talibans ou djihadistes.

Le Groupement des Commandos Parachutistes fait aussi parti des unités du GAOS du COS et donc peuvent venir en appui d'autres régiments sur le terrain ils peuvent aussi faire des recherches sur des sites ennemis et les transmettre à l'état major qui par la suite prendra la décision d'envoyer ou non le gros des troupes.

Ce sont les yeux avancés de l'état major français un peut comme le 13éme RDP même si ses derniers sont beaucoup plus spécialisés dans le domaine du renseignement.

Le plus souvent les équipes sont envoyées par des moyens aéroportés, larguées de très haute altitude pour ne pas se faire repérer.

Les équipes de commandos peuvent aussi mener des actions d'harcèlement des positions ennemies c'est à dire des actions brèves mais très violentes sur des positions très précises et stratégiques. Le plus souvent ils s'attaqueront en arrière des positions pour ainsi déstabiliser l'adversaire qui devra réorganiser ses forces pour équilibrer ses rangs.

Les GCP peuvent aussi briser les moyens de communication ennemi en sabotant les antennes ou plus souvent les véhicules transportant des systèmes de transmission.

A la suite de ses actions les hommes doivent soit se dégager du lieu par leur propre moyen est le plus vite possible ou alors prévenir les hélicoptères spéciaux qui les exfilteront en grappe.

Recrutement

Pour armer ses équipes, le 17e RGP recrute parmi les meilleurs sapeurs parachutistes. Triés sur le volet, ils passent une semaine éprouvante de tests de présélection :

- Physiques : 30 km de course en treillis, rangers et sac, maximum de pompes, abdos, tractions, cordes avec sac et armes, test d’agressivité…

- Intellectuels : manière d’appréhender et d’analyser les choses, motivations, sang-froid en état de fatigue …

- Techniques : connaissances de base du combattant et du sapeur (tests écrits et mise en situation lors d’une mission)

Les GCP sont fiers d'être chuteurs opérationnels. Pour former un bon parachustiste il faut 1 an et demi, et pour former un GCP il faut 2 ans. Tous les membres ont passé le stage 55 501 SOGH. Le brevet commando est aussi indispensable et est remis après un passage au centre national d'entraînement commando (CNEC) et la réussite des différentes épreuves.

Matériels

Pour le ciblage les hommes disposent de TR-PP 18, TR DP 24 et de URC 2000, ded postes UHF/VHF dernière génération. Les parachutes sont les G-9 Aerazur de fabrication française et qui permet l'emport d'une masse de 200 kilogrammes. Des gaines de transport EL-56 et des gaines collectives de 180 à 200 kilos CACHOPS.

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