Histoire
C'est
durant la seconde guerre mondiale que les unités
parachutistes furent mises sur pied, pour apporter une aide
aux groupes résistants qui combattaient l'envahisseur
de l'époque. Leurs missions étaient surtout
du sabotage, quelques hommes étaient largués
près des lieux stratégiques et ils devaient
se "débrouiller" avec les moyens du bord
et le matériel de l'époque pour faire sauter
un pont ou une antenne relais voir des voies de chemin de
fer.
Mais au fil des années les instructions et les techniques
évoluèrent et le régiment acquis notamment
avec le SAS britannique de nouveaux modes d'action. Les
unités parachutistes de marine et surtout le 1er
RPIMa se sont illustrées durant les conflits en Afrique
avec notamment les opérations comme Turquoise, Almandin,
Pelican où de nombreuses vies ont été
sauvées grâce à l'évacuation
de nombreux ressortissants et la protection des minorités
ethniques qui à l'époque étaient exterminées.
-
Le 1er RPIMa est un régiment parachutiste des forces
spéciales de l'armée française intégré
au commandement des forces spéciales terre (COM FST).
Maintenant
la tradition des unités de parachutistes SAS de la
France libre et d'Indochine, ce régiment est la seule
unité en métropole à utiliser la devise
des SAS britanniques « Who Dares Wins » (Qui
ose gagne).
Composé
de petits groupes très mobiles et totalement autonomes,
ce régiment faisant partie à part entière
du COS peut réaliser des actions en arrière
des lignes ennemies pour retarder sa progression ou alors
faire naître des poches de résistance.
Dénominations
depuis sa création
Fait rare
dans l'armée française, la filiation du 1er
RPIMa est multiple et indirecte. Le régiment hérite
à la fois de formations de l'armée de l'air,
de l'infanterie métropolitaine et des troupes coloniale
et de marine.
. Seconde guerre mondiale
-
29 septembre 1940 : création en Angleterre de la
1re compagnie d'infanterie de l’air (1re CIA) par
le capitaine Georges Bergé.
- 10 avril 1941 : rattachée à l’armée
de terre et renommée 1re compagnie parachutiste.
- 25 septembre 1941 :la compagnie devient le peloton parachutiste
du Levant et est à nouveau rattachée à
l'armée de l'air.
- 15 octobre 1941 : Damas, l'unité devient par changement
d'appellation la 1re compagnie de chasseurs parachutistes
des FAFL (1re CCP).
- 01 janvier 1942 : l'unité devient le French Squadron
de la brigade britannique SAS du major Stirling.
- 01 juillet 1943 : devient le 1er bataillon d’infanterie
de l’air (1er BIA).
- 01 Novembre 1943 : nommé 4e bataillon d’infanterie
de l’air (4e BIA).
- 01 juillet 1944 : nommé 2e RCP SAS ou 4 SAS Regiment.
- 01 août 1945 : les RCP passent définitivement
dans l’Armée de terre. Le 3e RCP est dissous
et ses effectifs rejoignent le nouveau 2e RCP.
.
Guerre d'Indochine
Les
bataillons coloniaux
- 01 février 1946 : création à partir
des 1er RCP et 2e RCP du 1er bataillon de choc SAS
- 23 février 1946 : le bataillon devient 1er bataillon
parachutiste SAS
- 01 mars 1946 : création à partir des 1er
RCP et 1er RICAP du 2e bataillon parachutiste SAS
- 25 septembre 1947 : les deux bataillons para SAS se regroupent
et deviennent le 1er Brigade parachutiste SAS
- 01 janvier 1948 : devient le 1er bataillon colonial de
commandos parachutistes
- 04 juillet 1948 : dissolution du 1er BCCP
- 07 décembre 1949 : création d'un nouveau
1er bataillon colonial de commandos parachutistes
- 01 octobre 1950 : devient 1er groupe colonial de commandos
parachutistes
- 01 mars 1951 : devient 1er bataillon de parachutistes
coloniaux
- 19 janvier 1952 : dissolution du 1er BPC
- 20 juin 1953 : création d'un nouveau 1er bataillon
de parachutistes coloniaux
- 01 septembre 1955 : dissolution du 1er BPC
Les
brigades coloniales
- 01 juillet 1946 : création en Indochine de la 1re
demi-brigade de parachutistes SAS à partir des 1er
et 2e bataillons parachutistes SAS
- 01 octobre 1947 : création en Bretagne de la demi-brigade
coloniale de commandos parachutistes
- 23 octobre 1947 : la demi brigade SAS devient demi-brigade
coloniale de commandos parachutistes SAS
- 01 juin 1948, les deux demi brigades deviennent en Bretagne
la 1re DBCCP et en Indochine la 2e DBCCP
- 01 février 1955 : la 1re DBCCP devient brigade
de parachutistes coloniaux.
.
Après l'Indochine
La
brigade
- 25 février 1958 : la BPC devient brigade école
des parachutistes coloniaux
- 01 décembre 1958 : la BEPC devient brigade de parachutistes
d'outre-mer
- 01 novembre 1960 : la BPOM devient Brigade parachutiste
d'infanterie de marine
- 31 décembre 1961 : dissolution de la BPIMa
Le
régiment
- 01 novembre 1960 : création du Centre d'Instruction
du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de
marine à Bayonne
- 01 janvier 1973 : 1er régiment de parachutistes
d'infanterie de marine, régiment affecté aux
missions spéciales.
...
Le
Régiment Aujourd'hui
L'effectif
théorique du régiment en 2016 est de 800 personnes
mais les unités du COS sont en sous-effectifs chroniques
depuis 2008. La loi de programmation militaire 2014-2019
prévoit une hausse à 865 personnels.
Il
peut remplir trois types de missions spéciales sur
n'importe quel théâtre d'opérations
dans le monde :
. Reconnaissance
profonde
. Destruction d'objectifs
stratégiques
. Entraînement
de forces armées étrangères, guerilla
/ contre guerilla
. Protection de
personnalités en environnement de conflit "haute
intensité".
. Libération
d'otages et contre-terrorisme
. Capture ou neutralisation
de HVT (high value target)
. Évacuation
de ressortissants
Le
1er RPIMa est composé de 4 compagnies SAS,
d'une cie Commandement et Logistique
et d'une cie d'instruction, chaque
cie SAS à des specificités plus dût
aux traditions qu'à un réel objectif de mission,
car dans chacunes on y retrouve des équipiers possédant
la qualification d'une autre (survie/évasion, montagne,
désert, jungle, etc..)
. 1ère
Cie : particulièrement tournée vers
la 3e dimension et le milieu aquatique.
. 2ème
Cie : est spécialisée dans les milieux
extrêmes que sont la haute montagne et la forêt
équatoriale.
. 3ème
Cie : actions de reconnaissance et de destruction
dans la profondeur, combinant autonomie et puissance de
feu.
. 4ème
Cie : spécialisée dans la reconnaissance,
l’acquisition et l’action autonome en milieu
urbain.
. Cie d’instruction
: assure la formation initiale ainsi que les cursus de formation
SAS. La cellule instruction spécialisée dispense
les stages de perfectionnement, tireur d’élite,
contre-terrorisme, protection rapprochée ...
. Cie commandement
et de logistique : est l’unité de
soutien du régiment. Son personnel est projetable
en opération, pour soutenir les groupes action.
Chaque compagnie a sa spécialité. Ainsi la
1re compagnie regroupe les THP (Tireurs Haute Précision),
Plongeurs offensifs et chuteurs opérationnels à
très grande hauteur. Quant à la 2e compagnie,
son pôle d'excellence se situe dans les combats en
milieux extrêmes comme la forêt équatoriale
ou les zones de hautes montagnes. La 3e compagnie de combat
est quant à elle spécialisée dans les
patrouilles SAS sur véhicules légers armés
(tradition des jeeps armées SAS 1942-1945). Enfin,
la 4e compagnie de combat est quant à elle spécialisée
dans les Actions Spéciales en Milieu Urbain (ASMU)
et comprend les GDC, CTLO, et opérateurs drones.
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Spécialités
La
formation de base est la formation "SAS" (pour
"stick action spéciale", anciennement RAPAS
pour "recherche aéroportée et action
spéciale") qui dure 22 semaines et démarre
traditionnellement au début du mois de février.
Cette formation leur donne la qualification de base du régiment.
Après une période probatoire,
les personnels brevetés SAS suivent des formations
de spécialité complémentaire en fonction
des postes à pourvoir et de leurs capacités
:
CTLO
: Contre-terrorisme et libération d'otages
TELD : Tireurs d'élite longue distance
GDC : Gardes du corps
PATSAS : patrouilles SAS, spécialisées
dans le combat motorisé tout-terrain
Chuteurs OPS et SOTGH : saut opérationnel
à très grande hauteur
SAS PO : SAS plongeur offensif
Équipier SAS spécialisé :
jungle, montagne ou désert.
De par
son volume et de par sa spécificité, le 1er
RPIMa est un régiment sans équivalent au sein
de l'armée de Terre et du COS . C'est également
un régiment polyvalent qui peut intervenir dans tous
les types de milieu.
La citadelle Général Bergé
de Bayonne, du nom de l'officier créateur des parachutistes
de la France Libre et des SAS français, accueille
aussi régulièrement des unités étrangères
des forces spéciales dans le cadre d'échanges
de compétences.
En
Opération
Lors
des opérations les commandants peuvent former des
groupes avec les différents spécialistes et
donc les équipes sont modulables selon le type de
pénétration dans le milieu par voie aérienne,
terrestre ou nautique, et ils peuvent y rajouter des spécialistes
dans les domaines des explosifs, du tir longue distance
ou de la plongée.
Le 1er RPIMa dispose dans ses rangs de groupes SAS (Stick
Actions Spéciales) qui sont aptes à intervenir
sur tous les continents, composer d'un faible effectif,
le plus souvent 25/30 hommes plus un officier et un sous
officier. Ce groupe peut ensuite être divisé
par trinômes. Vu les missions en profondeur qui leurs
sont demandées les opérateurs radios disposent
de matériel capable d'émettre en toute discrétion
par des ondes cryptées à des dizaines de kilomètres.
Le régiment pour des actions massives est aussi capable
de mettre en place des détachements de 150 hommes
sur le terrain, dans les mêmes configurations que
les unités américaines en 2002-2003 en Afghanistan.
Les missions antiterroristes sont de plus en plus fréquentes
et donc le régiment se dote de nouveaux matériels
de protection balistique du type GIGN,
avec des casques kevlar avec visière balistique et
s'entraîne dans le centre CTA
qui reproduit un environnement urbain.
Matériels
Vu
le nombre limité de membres dans chaque groupes,
les hommes sont lourdement armés pour pouvoir en
cas d'accrochage répondre rapidement et avec force
pour donner l'impression à l'adversaire d'une supériorité
numérique :
- Pistolet semi-automatique HK USP ou Glock 17
- Fusils d'assaut : HK 416, COLT M4, M16 723, FAMAS en 5.56mm
- Lance grenade M203 et HK en 40mm
- Des pistolets mitrailleurs HK MP5 en 9mm avec ou sans
silencieux et des FN Herstal P90 en 5.7mm
- Fusils à pompe Benelli M4 super 90 en calibre .12
- Des mitrailleuses légères Minimi en 5.56mm
ou 7.62mm
- Des carabines de précision pour les tireurs longue
distance : PGM Ultima ratio en 7.62mm et Hecate II en 12,7mm
aussi que des fusil semi auto HK 417 en 7,62mm
- Pour les appuis plus important des lances roquettes AT4
ou mortier individuels en 60mm
Le
régiment possède aussi des véhicules
nouveaux et quelque peu futuristes permettant des déplacements
rapides même sur des terrains accidentés. Ses
véhicules sont des Buggy ou des Quads avec des roues
en disposition 4x4. Des véhicules de reconnaissance
et d'appui sont aussi à leur disposition qui sont
lourdement armés avec des mitrailleuses Dillon Aero
M134D en calibre 7,62mm avec une cadence de 3000 coups/minute
et une mitrailleuse lourde M2 en calibre 12.7mm sur le toit
du véhicule, ils peuvent aussi y ajouter des lance-grenades
haute cadence du type MK-19.
Recrutement
.
Officier : Après avoir satisfait
aux tests intellectuels, psychologiques et physiques d'entrée,
les officiers supérieurs ou ayant déjà
effectué leur temps de commandement suivent deux
stages. Le premier est destiné à acquérir
une formation générale sur les savoir-faire
et les matériels des groupes SAS (Stick Actions Spéciales)
et à assimiler les procédures opérationnelles,
de renseignement et de transmissions en cours. Le second
vise à les former à leur fonction de chef
de détachement en opérations et d'officier
traitant au sein d'une cellule de commandement.
Les jeunes officiers sont formés au travers d'un
stage de quatre mois pendant lesquels ils vont acquérir
les savoir-faire techniques et tactiques mis en œuvre
dans le cadre des missions SAS. Puis, ils seront formés
aux fonctions de chef de Stick. A l'issue de ces formations,
ils seront à même de commander un groupe spécialisé
en mission opérationnelle et auront acquis la maîtrise
de l'utilisation des moyens de la 3e dimension.
.
Sous-Officier : Comme les officiers,
les sous-officiers sont soumis aux même tests d'aptitudes
intellectuelles, psychologiques et physiques pour intégrer
le 1er RPIMa. A l'issue de ces tests, ils suivront, pendant
quatre mois, une série de stages leur permettant
d'assurer les fonctions de chef de groupe spécialisé
ou d'adjoint. En même temps ils suivront les cours
de formation du Brevet de Spécialiste de l'Armée
de Terre (BSAT) et, quelques années plus tard, ceux
du Brevet Supérieur de Technicien de l'Armée
de Terre (BSTAT). L'acquisition de ces brevets est indispensable
au bon déroulement de leur cursus de carrière.
Outre les formations de base, les sous-officiers seront
spécialisés dans des domaines de pointe. Certains
deviendront des spécialistes du tir à longue
distance, d'autres, Gardes Du Corps (GDC), d'autres encore,
des spécialistes de la démolition ou du renseignement.
.
EVAT : (Engagé Volontaire
de l'Armée de Terre) Sont recrutés au titre
du 1er RPIMa passent une année complète à
l'instruction. Ils suivent d'abord une formation d'adaptation
de deux mois pour apprendre les fondamentaux du combat d'infanterie.
Le troisième mois est consacré à l'apprentissage
des techniques «commando».
Les trois mois suivant, ils acquièrent des savoir-faire
techniques et tactiques de base pour devenir capteur de
renseignement.
A l'issue de ces six mois, ils sont affectés au régiment,
pour ceux qui ont satisfait à l'instruction.
Après un mois de permissions, ils poursuivent leur
formation pendant trois mois, au cours desquels ils apprendront
les rudiments de l'équipier SAS. Ce n'est qu'à
la fin de ces dix mois de formation qu'ils sont affectés
en compagnie SAS et qu'ils pourront être engagés
dans des missions opérationnelles. L'année
d'après, les engagés volontaires suivront
des formations complémentaires visant à faire
d'eux des spécialistes dans des domaines de pointe.
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Formation
La formation de l’équipier SAS du 1er RPIMa
se caractérise par son exceptionnelle durée
(10 mois). Cette longueur s’explique par la diversité
et la complexité des matériels utilisés
et par la maîtrise de nombreux savoir-faire du domaine
forces spéciales. Il est par ailleurs demandé
à l’équipier SAS qui évolue au
sein d’un petit groupe d’hommes, une grande
autonomie. Ce niveau d’exigence est une garantie pour
la bonne exécution des missions opérationnelles
et pour la sécurité des personnels.
FIFST : La
formation initiale commune aux régiments de la brigade
des forces spéciales de l’Armée de Terre
constitue le socle de base de tout militaire. Elle se déroule
sur 3 mois au sein du régiment et instruit indifféremment
les commandos ou les spécialistes du soutien. Au
programme sport et instruction militaire pour apprendre
les premiers rudiments du métier de soldat.
Après
la FIFST, les jeunes engagés partent à Pau,
à l’École des Troupes Aéroportées
où ils seront brevetés parachutiste à
l’issue d’un stage de 15 jours.
À
ce stade le personnel dédié au soutien rejoint
son service où il sera formé dans sa spécialité.
Le
commando va suivre la formation technique de spécialité
d’une durée de neuf mois qui se décline
en plusieurs stages :
.
Formation d’adaptation d’une durée de
deux mois pour préparer les candidats au cursus SAS
.
Stage commando conduit par le régiment et qui a pour
objectif pendant trois semaines d’aguerrir les stagiaires
sur le plan physique, moral et de leur inculquer les bases
des techniques commandos
.
Formation élémentaire de spécialité
SAS d’une durée de six mois et qui a pour but
de former les futurs équipiers SAS.
À la fin de sa formation, l’équipier
rejoint une compagnie SAS où il est affecté
en groupe action et continue à progresser et à
se former à d’autres techniques et spécialités.
Unique
en son genre, le 1er RPIMa dispense lui-même toutes
les formations du domaine « actions spéciales
» à ses officiers, sous-officiers et engagés
volontaires. Ces formations longues, approfondies et progressives,
viennent en complément des spécialités
acquises au sein des écoles de l'armée de
terre. Le 1er RPIMA est donc à la fois une école
pour ses personnels et une unité opérationnelle.
A ce titre, il peut être qualifié d'académie
des forces spéciales dans le domaine de l'action
aéroterrestre. Pour servir au 1er RPIMa, il faut
avant tout être volontaire, puis avoir satisfait à
une sélection rigoureuse basée sur les qualités
individuelles, psychologiques et physiques.
Service
outre-mer
Le
régiment assure en permanence de nombreuses missions
hors métropole par l'envoie de détachements
de faible effectifs. Enfin, les EVAT participent au tour
de départ individuel hors métropole en fonction
des critères fixés par la direction du personnel
militaire de l'armée de terre (DPMAT). En règle
générale, le 1er séjour outre-mer est
programmé après 5 ans de service.
Décoration
du Drapeau
.
Croix de la légion d'honneur
. Croix de la libération
. Croix de guerre 1939-1945 avec 6 palmes
. Croix de guerre des TOE avec 3 palmes
. Bronze star Medal US
. Croix de bronze du Lion de Hollande
. Croix de guerre belge 1939-1945
. Fourragère aux couleurs de la légion d'honneur
. Fourragère aux couleurs de la Croix des TOE
Missions
1970 - les paras du 1er RPIMa participeront
à tous les déploiements majeurs d'Afrique
1977 - Zaïre opération "Verveine"
1979 - république centrafricaine
opération "Barracuda"
1983 - Tchad "Manta" puis "Épervier"
1990 - au Gabon opération "Requin"
1991 - lors de la guerre du Golfe opération
"Daguet"
1991 - au Togo opération "Verdier"
1992 - Zaïre opération "Baumier"
1992 - en Somalie opération "Oryx"
1992 - au Comores opération "Osite"
1993/1994 - au Rwanda opération
"Noroit", "Chimère", "Amaryllis",
"Turquoise"
1995 - retour au Comores opération
"Azalée"
1996 - à Bangui opération"Almandin2",
"Almandin2bis"
1997 - Congo-Brazzaville opération
"Pélican2"
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